Avant le début de la guerre en 2014, elle a étudié au Louhansk Art College. Après cela, elle et sa famille ont dû partir. Diplômée de NAOMA avec un diplôme en arts monumentaux en 2019, elle a travaillé sur divers projets artistiques liés au théâtre, au cinéma, aux expositions et à la restauration d'art.

Projets de résidence :

« Ce projet porte sur la variabilité. Quand quelqu'un apparaît au bord de mes propres frontières, je suis pleinement consciente de l'endroit où se situe la projection de ma propre individualité. Dans quelle mesure tout ce que je considérais comme mien constitue une image complète de moi ? Comme ces images sont fragiles et vulnérables, comme il est douloureux de les perdre. Nous voulons protéger les nôtres, pour en conserver l'idée, nous construisons des structures de protection à l'intérieur et à l'extérieur. Donne-t-il un réel sentiment de sécurité ? Les œuvres deviennent un mythe sur ce qui était autrefois une réalité, un message codé soit pour lui-même soit pour nulle part. Les choses se transforment en une idée, une idée de soi, traversant la frontière de la matière. Les choses sont si changeantes qu'il n'existe aucun moyen physique de les maintenir dans leur état d'origine. Par conséquent, là où il n'y a aucune confiance dans la sécurité, un rideau devient le meilleur mur qui protégera contre toute menace. La métaphore de la séparation, qui concentre en fait l'attention sur le plus important, montre ce qu'elle veut cacher. Dans ce paradoxe, la séparation permet de voir tout ce qui vit et respire. Toutes les choses, sous une observation attentive, deviennent des héros de leurs circonstances. Peut-être n'ont-ils pas besoin de notre attention, mais cette interaction donne naissance à ce que nous appelons la vie. Je veux faire des dessins d'événements et d'objets changeants sur un tissu translucide, qui sont stockés dans les mémoires et semblent apparaître de temps en temps dans la mémoire. »