Depuis qu’elle a grandi dans une petite ville ukrainienne, Maryna Zaitseva a toujours eu un intérêt et un amour profonds pour la photographie. Dès son plus jeune âge, elle aimait non seulement prendre des photos sur pellicule, mais aussi expérimenter les techniques d’impression dans son propre studio. Au cours de son éducation formelle et de ses premières expériences professionnelles, elle a poursuivi son voyage photographique. Bien qu’il s’agisse plus d’un passe-temps que d’une profession, Mme Zaitseva a décidé d’utiliser sa passion pour les arts visuels pour s’engager pleinement dans la photographie et la vidéographie. Elle a ainsi lancé son propre magazine et a travaillé comme rédactrice et éditrice pendant 10 ans, avant de se consacrer pleinement à la photographie, qu’elle utilise comme moyen privilégié d’expression créative tout en voyageant et en travaillant sur divers projets.
En tant que réfugiée d’Ukraine, la principale force motrice de Zaitseva réside dans la communication visuelle de la guerre, racontant les souffrances et les vies que les derniers mois ont détruites. Son travail se caractérise par la capture et la transmission de ces émotions sur différents supports – photos, vidéos, impressions sur tissu -, la recherche et la transformation des forces destructrices de la guerre par le biais des arts visuels et, ainsi, la facilitation des conversations sur l’effet de la guerre (mentale) sur et entre les gens.
« Pour moi, la photographie était et reste une source d’énergie, d’échange et d’histoire. Cependant, les dates, les périodes ou les réalisations ont perdu leur sens, car mon attitude à l’égard du temps et de tout ce que j’ai fait a radicalement changé. La date du 24 février a divisé la vie en seulement 2 périodes : avant et après. « Maryna Zaitseva