Espagne

Fondation Santa Maria la Real/

Fondation Santa Maria la Real

La Fondation Santa María La Real est une fondation culturelle, reconnue d’utilité publique, qui s’axe autours de quatre domaines d’intervention : la conservation et le patrimoine, l’emploi et l’entreprenariat, le tourisme et la culture, et l’inclusion sociale.

LE SITE PATRIMONIAL

Le monastère de Santa Maria la Real est classé parmi les Monuments nationaux espagnol. Il s’agissait d’un monastère prémontré qui prend son origine de différentes communautés érémitiques durant le VIIème siècle. Après avoir vécu des périodes fastes et d’autres de crises, il fut transformé en institut ecclésiastique par décret ministériel en 1835, ce qui provoqua l’abandon du site.

C’est dans les années 1970 que le lieu sera restauré grâce à l’engagement de l’Association des Amis du Monastère d’Aguilar, qui deviendra par la suite la Fondation Santa Maria la Real. Un groupe de personnes, mené par l’architecte José Maria Pérez « Peridis » ont réussi à transformer cette ruine en un espoir et en un élan de dynamisme social et culturel pour tout le comarque de la Montaña Palentina (Province de Palencia).

UN CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE

Grâce à l’impulsion de la Fondation, l’ancien monastère accueille aujourd’hui un lycée, un musée, une auberge, un des sièges de l’U.N.E.D., un centre de formation et depuis 1988 le Centre d’études de l’art roman.

La Fondation Santa Maria la Real oeuvre depuis plus de quarante ans à reconstruire l’avenir par le biais du développement des territoires. Forte d’une équipe de plus de 200 professionnels, elle a pour objectif de développer l’activité du territoire qui l'entoure.

ACTIVITÉS ET ACTIONS

Les missions de la Fondation s’organisent en quatre domaines : Emploi et Entreprenariat ; Conservation du Patrimoine ; Tourisme et Culture ; et Services Sociaux. Par le biais de chacun d’eux, la Fondation promeut et réalisent tout type d’initiatives destinées à générer du développement et de la richesse dans les territoires, avec les personnes comme point central de chaque action avec cette conscience qu’elles sont la valeur principale des projets.

Emploi et entreprenariat :  La Fondation a cette mission de travailler avec et pour les personnes en créant des programmes d’insertion à l’emploi ou des formations professionnelles (Lanzaderas de empleo) ainsi qu’en organisant des cours, en publiant des publications ou en effectuant des consultations.

Conservation du patrimoine : Les monuments font partie intégrante d’un territoire lié à une population.  La Fondation est intervenue dans la restauration de plus de 500 édifices historiques et aujourd’hui, elle profite des nouvelles technologies pour en faciliter la gestion intelligente et la conservation préventive.

Tourisme et culture : La Fondation a publié quelques 330 livres, organisé plus de 480 activités culturelles (cours, ateliers, voyages, séminaires, routes…) qui sont devenues des points de rencontre important pour les amis du patrimoine, de la culture et de l’histoire.

Services sociaux : La Fondation est au plus proche des personnes en favorisant leur intégration, en créant la convivialité intergénérationnelle, le vieillissement actif et le développement personnel.

Ainsi, la Fondation est aujourd’hui une maison d’édition, une agence de voyage, une direction de projets, un centre d’études romanes, un laboratoire sur l’employabilité, un centre social pour les personnes âgées, un musée, un centre de formation, une agence de communication, un centre technologique sur le patrimoine, un atelier artisanal…

RECONNAISSANCE

La Fondation a recu plus d’une cinquantaine de prix, parmi lesquelles neuf distinctions d’Europa Nostra. La première fut celle pour la restauration du monastère de Santa Maria la Real, le siège social de la Fondation, puis d’autres par exemple pour le travail de recherche, de catalogage et de diffusion du patrimoine réalisé avec l’Encyclopédie de l’art roman, une œuvre emblématique présente dans plusieurs librairies et bibliothèque dans le monde entier.

Europa Nostra a également valorisé la restauration d’édifices emblématiques comme l’Église Nicolás de Bari en Madrigal de las Altas Torres, le Monastère des Descalzas de Valladolid, le cénotaphe de San Vicente en Ávila ou encore l’église rupestre de los Santos Justo y Pastor.