Sami Daoud est écrivain et critique d'art syrien. Il est originaire de la région kurde. Diplômé en droit à l'Université de Damas, il a aussi étudié le persan. Il traduit des poèmes persans et kurdes.
Il s'intéresse aux études culturelles contemporaines, à la théorie de l'art et à la laïcité. Il publie ses écrits dans plusieurs magazines, journaux culturels et centres de recherche. Sami Daoud a également contribué à la mise en place de la plateforme « Dabran » consacrée aux études laïques au Kurdistan irakien.
Il vit à Nantes, en France, depuis l'automne 2018.
Projet de résidence : Identité et asile
Le mot « réfugié » fonctionne comme un cadre vierge prédéfini.
Il prend tout et le reformule en un modèle vierge.
Le mot de « réfugié » engendre un mécanisme violent, qui intègre tout ce qui est différent dans une formule homogène. Comme une gomme, il efface l'histoire des individus.
Créer un « réfugié ». L’expression seule expression suffit à créer une identité complexe à partir de rien.
Transformer le statut juridique du « réfugié » en une représentation de l'identité, cela équivaut à forcer l'oubli.
Sur votre histoire personnelle.
Comment peut-il y avoir un cadre unifié pour différentes cultures ?... Où peut-on rencontrer un étranger sans stéréotypes ... Pas sur l'autre, mais sur l'idée stéréotypée que le moi possède sur lui-même et l'adopte comme perspective pour le voir autre. Je me souviens de Marx dans ce contexte, quand il a dit. Le Juif doit être libre de son judaïsme pour être libre.