Née en 1982 à Téhéran en Iran, Maral Bolouri obtient un master de pratique d’art contemporain et de design en Malaisie et une licence de peinture en Iran. Établie au Kenya en 2012, en France en 2018, elle questionne le genre, la politique identitaire. Ses œuvres sont dans les collections permanentes de la Banque mondiale, de Washington et d’Absa. Elle remporte le concours de L’atelier, Afrique du Sud (2017). Membre de l’atelier des artistes en exil, elle expose à la Cité internationale des arts site de Montmartre (festival Visions d’exil 2018 et 2019), à Frankfurt en Allemagne (collectif +femme), à New York (IRL gallery). Elle assiste à la curation de l’exposition D’un confinement à l’autre au Pavillon Carré de Baudouin (festival Visions d’exil 2020).
Le travail de Maral est résolument contemporain et questionne inlassablement la place faite aux identités minorées, à travers la vidéo, la photo, le dessin, la peinture et la sculpture. Elle souhaite avec ce nouveau projet « un-mothering » explorer le lien maternel et la séparation, les questions d’enracinement/déracinement en utilisant des archives familiales anonymes ainsi que des photos trouvées. Elle poursuivra ces travaux de recherche à neimënster dans le cadre d’une résidence soutenue par le programme Nora qui vient en aide aux artistes réfugiés des pays en conflit ouvert.