Des «AMAP» culturelles seraient-elles généralisables ? Est-ce qu’une meilleure prise en compte du potentiel des territoires aiderait à faire évoluer le modèle de carrière des jeunes créateur•trice•s ?
Alors que les carrières artistiques s’envisagent souvent à l’échelle internationale, trouvant leur pleine reconnaissance dans des expositions et tournées reliant les grands centres artistiques, l’urgence climatique ne nous donne pas d’autre choix que de transformer nos modes de vie. Comment faire évoluer les pratiques culturelles pour s’ancrer tout en restant mobiles et pluriels ?
Autant de questions soulevées lors des Rencontres d'Ambronay : « Jeunes créateur.trices et insertion professionnelle : entre mobilité européenne et circuits courts ».
Plutôt que de s’opposer, les dimensions européenne et locale s’interrogent et entrent en résonance pour enrichir la création. Des acteurs locaux se rencontrent et construisent des projets autour d’enjeux communs - l’écologie, l’innovation, l’inclusion - révélant la pluralité d’un même territoire. Les territoires non-urbains, espaces de coopération, s’inscrivent dans une dynamique européenne. Les échelles de travail s’articulent, offrant diverses opportunités aux jeunes créateurs.
Au croisement du local, du national et de l’international, les CCR forment un réseau de collaborations et de projets. Ils expérimentent de nouvelles formes de coopérations, ancrés dans leurs territoires respectifs, ouverts sur le monde.
Projets européens
Les CCR s’inscrivent dans des projets communs ayant pour enjeux la formation au niveau européen, le développement des compétences et métiers au sein des CCR.
Résidences d’artistes
Les programmes de résidences offrent des « résidences croisées » d’un CCR à l’autre : les artistes circulent, les territoires s’ouvrent à l’international.