Écrivain et journaliste soudanais, Motawakil ALI produit divers écrits qui tous ont une large portée politique et une tonalité poétique.
Motawakil Ali est un écrivain et journaliste d’origine soudanaise. Diplômé de sciences de l’informatique, il a également travaillé en tant qu’assistant administratif, sous-titreur, assistant pédagogique, et a participé à l’organisation du Nuba Mountain Cultural Festival au Soudan de 2012 à 2014. Il est l’auteur de nouvelles, de romains historiques et de fiction, d’articles et de poésie. Au lycée, il a commencé par écrire des poèmes engagés. A dix-neuf ans, il a écrit un premier roman, Mondes fragiles, pour parler de la violence des relations humaines. Lorsqu’il vivait en Égypte, il a écrit quatre romans. Deux d’entre eux traitent des névroses et de la folie qui peut conduire au suicide. Un autre est un roman historique sur le massacre perpétré par le gouvernement soudanais en 1997 dans une vallée proche de la ville de Kaduqli. Depuis 2015, l’écrivain est publié dans le magazine numérique Nouvelles Générations, un magazine culturel et littéraire. Ses articles abordent des questions politiques et culturelles, par exemple l’échec de la révolution soudanaise débutée en 2013. En 2016, il rejoint la France et continue à écrire. Il a suivi à Sciences Po et Dauphine le programme d'accueil des réfugiés organisé par l'association Wintegreat, et souhaite devenir chercheur en anthropologie.
En 2018, il effectuera une résidence de deux mois à la Saline royale d’Arc-et-Senans pour développer une nouvelle intitulée « peut-on vivre sans rêves ? » et écrite en 2017. Cette nouvelle raconte l’histoire d’un petit village où les rêves sont interdits par le régime politique. Dans le cadre de sa résidence, l’auteur souhaite reprendre cette idée pour en explorer la profondeur et en étendre la portée, en imaginant, plus qu’un village, un État entier qui serait soumis à l’interdiction de rêver.