cinéma Fontevraud-l'Abbaye

Mathieu Georis/

Réalisateur

Mathieu Georis

2022

Mathieu Georis étudie les arts plastiques au Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve (2010-2015).

Il intègre la section Cinéma d’animation à l’ENSAV la Cambre en 2015 qu’il clôture en 2020 avec la plus grande distinction.

Durant ses études, il se distingue à l’OIAF (Ottawa) avec Alfred Fauchet, à droite, à gauche (2018), lauréat du prix étudiant international. Son film remporte également le prix du meilleur film étudiant à Primanima en Hongrie.

Il clôture ses études avec Un kilomètre à pied (2020) pour lequel il reçoit le New Talent Award au festival Fantoche en Suisse. Il remporte également un Vimeo Staff Pick Award durant l’OIAF.

Après quelques commandes et une résidence au Studio de l’Enclume, La Petite Reine Blanche est son premier court-métrage en dehors de La Cambre.

 

Projet de résidence :

La Petite Reine Blanche épouse les codes du docu-fiction pour rendre compte de la perte de l’âme de la ville d’Ottignies (ville du Brabant wallon, Belgique). Pour en comprendre les raisons, les réalisateurs ont porté leur attention sur l’évolution de la balle pelote, jeu de paume centenaire qui se jouait sur les places de villages. La disparition de ce sport de l’espace public s’est muée en porte d’entrée idéale pour comprendre la dynamique actuelle du Brabant wallon.

Pour rendre compte de cette réalité, le projet part d’un travail de terrain. Malgré son dénouement surréaliste, l’histoire s’inscrit dans une réalité plausible. C’est pourquoi le traitement graphique adopte un style figuratif. Les décors, issus de la ville, sont dessinés à la craie. Tandis que les personnages sont cernés par du crayon ou feutre et colorés à la gouache.

Le film pose un regard contemplatif sur une problématique urbanistique exacerbée. Aucune mélodie ou musique n’accompagne le montage, les sons proviennent de la ville et des situations rencontrées. Dès lors, les dialogues sont absents car il n’y a pas de personnages principaux dominant la narration. Néanmoins, deux monologues ponctuels apportent des précisions au contexte.

Puisque le film a un côté contemplatif, l’animation doit amener une liberté dans les mouvements de caméra et dans la variété des plans.

Le projet de film d’animation est une co-création avec Théo Hanosset.